samedi 27 décembre 2014

Glanes #3 fin de série

Je continue sur ma lancée, d'autant que c'est mon seul billet de la semaine. Je n'ai pas pu faire mieux. Je sais que tu attends que je te raconte ma soirée de lundi en 8, avec ce Théo qui occupe mes pensées depuis, comme Rod, dont je n'ai toujours pas parlé, l'avait fait l'année dernière. Deux cadeaux de Noël avant l'heure, deux récits encore à venir...



Dimanche

Journée mondiale de l'orgasme donc. Après midi très privée. Je n'en parle pas.

Lundi

J'ai démasqué la petite sale qui ne prend pas la peine de vérifier comment ça se passe sous la lunette quand il lui arrive ce que tu devines tous les 28 jours. Le comportement dans les petits coins est un sujet constant de commentaires dans toutes les compagnies par lesquelles je suis passé. En général ce sont toujours les gars qui passent pour des gros déguelasses. Mais c'est peut être pour masquer une égalité de misère  qu'en général il y a des toilettes spécial filles. Ben pas chez nous, alors méfie-toi petite.

Mardi

J'ai réussi mon dessert de l'année.

Mercredi 

Père ou pas père, la question. Il y a des jours je me suis dit que j'aurais mieux de me faire un beau nœud. C'est l'un de ces jours. Ou d'être pédé comme un phoque dès le début. Je n'ai pas toujours compris pourquoi des gays voulaient être pères. C'est si lourd parfois et j'imaginais le couple homosexuel libéré de ce désir. Finalement au delà de l'ensemble des raisons toutes plus objectives les unes que les autres qui justifient pleinement que le droit à la paternité des homosexuels soit plein et entier, je m'aperçois que j'apprécierais de partager avec un deuxième ces moments où tu en prends plein la gueule quand ta tête brune fait sa crise de construction de personnalité dans l'opposition au père. Parce qu'on ne s'aide pas toujours tant que ça entre parents de sexe différent. 

Jeudi

Noël. Plutôt bien passé. La séance des cadeaux est pour moi toujours un peu spéciale. En général je ne choisis quasiment aucun cadeau sauf celui de la femme de ma vie. Ce n'est pas une question de principe mais d'organisation et d'anticipation. Une question d'incompatibilité avec ma façon d'être et de gérer dans ce que tout le monde semble appeler l'urgence et que je considère comme un temps particulier d'expression. Je donne juste des avis parfois avisés souvent des ponctuations dans des conversations où il m'est difficile d'entrer. Un cadeau ça devrait être un coup de foudre et de cœur et non une idée savamment ou utilement réfléchie. Il m'est arrivé de choisir un cadeau de Noël 6 mois avant pour cette seule raison. Il m'est arrivé aussi de fabriquer mes cadeaux de mes mains.
Je ne peux m'empêcher d'ouvrir les cadeaux en me questionnant sur la perception de moi qu'ils révèlent de celui qui offre. Par exemple, pourquoi toujours m'offrir des habits qui font une taille de plus que ma carrure. Manqué-je à ce point d'épaisseur ?

Mystère de Noël. Pour la première fois quelqu'un est arrivé sur ce blog grâce à un mot, un seul. Je le regarde. Tu imagines. Mon premier mot-clé. Dans tous les sens. C'est facile. Deux lettres. Une voyelle suivie d'une autre voyelle. Sans accent. Comment ce peut-il ? Ou. Tu as bien lu. Ou. Sans accent. Sans h. Ou tout nu. Sans tra la la.
Je tape ou sur la grande surface des moteurs de recherche. Je passe 30 ou 40 pages. Rien. 
Est-ce un ou exclusif ou inclusif ? Je touche la limite de subtilité d'un moteur.
Je pense que je vais rester comme ça avec mon ou. En même temps je le trouve beau, infiniment pur et parfait, un ou de lumière. Si tu me lis et que c'est ton ou, il faut vraiment que tu m'envoies un message.

Vendredi

Réveil au gourdin. Ce n'est pas si souvent en ce moment que je me permets de le relever. Ai-je rêvé de mon ou ?

Pour Noël, j'ai eu un autre cadeau, complètement immatériel celui-ci. Il était annoncé par l'orage de mercredi, il a donné un coup de vent jeudi et vire au séisme ce soir. Être père est-il un art ? On verra samedi. Un nœud te disais-je... Un gros nœud. Tu sais bien que je dis ça pour évacuer la pression, je ne pourrai me passer d'eux. Mais ou que c'est lourd !

La semaine prochaine sera une autre année ! Pas sûr que je t'écrive d'ici là. Bon à toi.

2 commentaires:

  1. bon alors,
    1. on attends Rod et Théo avec impatience.
    2. le dessert de l'année , c'est quoi?
    3. "ou"...ca me laisse assez pantois, mais why not ?si en plus, ca te met le gourdin, je suis espanté!

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    1. Ouh là là, je ne t’avais pas répondu ! Et j’ai oublié ce qu’était le dessert de l’année…

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