mercredi 13 mai 2015

On s'est simplement caressés

J'avais fait étape dans cette petite ville pour rencontrer un jeune gars avec lequel je chattais depuis un bon moment. Mais je suis arrivé trop tard par rapport à sa disponibilité. Nous nous étions pas tout à fait compris. Alors j'ai regardé qui était disponible dans le coin.
J'avais repéré le profil de Louis à cause d'une performance physique peu commune illustrée par une photo. On avait même déjà conversé car j'en étais intrigué.
Après un petit dialogue et un échange de photos, il était prêt à me recevoir et réciproquement.
Il logeait dans un duplex agréablement bien restauré sous les combles d'une vieille maison au bord de la rivière. Du grand séjour, on pouvait voir les étoiles se reflétait dans les eaux noires. Il avait de beaux livres, dont un enluminé posé sur la table du salon.
Nous avons commencé par prendre un verre et discuter assis sur le canapé. Il n'était pas très loquace. Je me suis rapproché de lui. Très vite il s'est levé, m'a pris le bras et m'a guidé vers sa chambre.
Il avait un corps agréable, portant déjà les plis que dessinent le temps, comme de jolies et fines vaguelettes, mais très structuré. J'ai aimé regarder son torse se déployer, jouer sur les muscles et caresser la peau fine de son ventre. Son sexe bandait peu mais je le trouvais très beau au repos. J'ai essayé de l'amener plus loin. Je l'ai senti plus ou moins réticent ou hésitant. J'ai compris que je ne l'excitais peut-être pas tant que ça. Il m'a parlé de ses insomnies, de l’incidence des cachets pour dormir sur la libido. J'ai pensé qu'il fallait que je le laisse. J'avais cependant peu envie de repartir tout de suite. Je me suis allongé à côté de lui, seule ma main le frôlait du bout des doigts, deux de nos jambes se chevauchait. On est resté un peu comme ça. Puis, sans que je ne puisse dire qui a recommencé, on s'est remis à se caresser. Juste ça, dans tous les sens, lentement. Longtemps.
Un peu plus tard je suis parti. Il m'a raccompagné au bas de l'escalier et au moment où je passais la porte d'entrée, ne sachant trop comment le saluer autrement que par un mot, il m'a tendu ses lèvres. Juste comme ça.




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