lundi 19 octobre 2015

Sucer n'est pas jouer

La bactérie responsable de la syphilis  Photo :  Getty ImagesUn plan peut vite tourner à la roulette russe. Comme beaucoup, j'ai longtemps pensé que le risque était mineur avec la fellation. Si c'est peut-être le cas pour le HIV, et encore, c'est de plus en plus risqué pour la syphilis dont la recrudescence est attestée. et pas seulement à Paris. Un de mes contacts dans la grande ville où je vais souvent était passablement dégoûté de l'avoir attrapé cet été, qui plus est dans un cercle d'ami.
A l'époque où j'allais très souvent au sun city, je restais sur mes gardes jusqu'à ce jour où j'ai osé pour la première fois prendre sans protection un sexe inconnu dans ma bouche.
Je passais alors de longs moments dans le jaccousi rectangulaire en mezzanine qui a disparu depuis. J'aimais bien cet endroit, beaucoup plus que celui qui est confiné à côté du bar. Il était bien plus convivial que le grand bassin qui l'a remplacé près de la piscine. Pour peu que tu aies une taille moyenne, en t'enfonçant de manière à ne laisser que la tête dépasser de l'eau, tu pouvais du bout du pied atteindre l'entre-jambe de ton vis-à-vis. J'ai vu et connu des situations bien amusantes où l'air de rien, les gars prenaient un certain plaisir à cette découverte du bout des orteils dans l'environnement très protecteur des remous. Évidemment il ne s'agissait pas d'aller jusqu’à l'extase, une caméra était d'ailleurs là pour veiller au grain. De temps un garçon de service venait faire un petit rappel, voire plus et dans ce cas, la réprimande s'appliquait au balai. Le sun a perdu bien de ses attraits depuis la disparition de cet endroit et des douches qui en étaient proches.
Cette fois là, j'étais sur le long côté d'en face l'entrée, proche de la grosse statue d'angle. Un jeune homme bien fait s'était juste calé dans l'angle et n'avait d'yeux que pour le gars qui se trouvait sur le petit côté adjacent. Sa tête d'ange était couverte de boucles blondes. Il était vraiment séduisant. J'avais osé me rapprocher de lui. Il m'ignorait totalement tandis que je dialoguais avec sa virilité. Juste de temps à autre, il me faisait un petit signe quand je risquais de lui faire franchir la limite interdite. Avec celui du petit côté, nous formions ainsi une sorte de trio décalé, que nous finîmes par disperser car on finit par se lasser de tous les jeux.
J'avais repris mon errance dans les couloirs. Quand je revenais au hamman, quasi désert, mon ange blond était allongé sur un banc, dans la partie la plus sombre, offert sur le dos, un bras replié sur le visage. Je m'assis à ses pieds. J'attendis un peu avant de commencer à lui masser les pieds, puis plus haut insensiblement. L'intérieur de ses cuisses était d'une douceur absolue. Il ne bougeait pas, ou plutôt son seul mouvement était celui de l'érection qui se développait.
Je m'étais rapproché jusqu'à reposer sur lui en veillant à ne pas m'appuyer. J'avais caressé son torse et approché ses lèvres immobiles. Son visage restait à demi masqué et je ne savais s'il m'avait reconnu. L'attirance de son joli sexe est devenu si forte que n'y tenant plus, j'ai déposé mes lèvres sur ce qui vaut le meilleur comme le pire. Je l'ai conduit au plaisir par cette voie, me retirant juste avant qu'il ne vienne et le rejoignant en cet instant. Nous nous sommes quittés sans un mot comme souvent en ces lieux avec certains garçons. Je ne le sentais pas ouvert à d'autre conversation que celle des corps. Pour autant, je n'ai pas senti pas le mépris à peine dissimulé que certains ont pour ceux qui n'ont servi finalement qu'à leur vider les couilles. Non ce garçon était un don des dieux et j'avais pris un réel plaisir à l'entreprendre. 

PS : comme illustration je t'ai évité toutes les photos sur les effets de la syphilis... mais si tu n'as aucune idée de ce que ça donne, tu peux toujours cliquer ici.





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