mardi 23 février 2016

Le joli garçon attentif

Il s'est levé pour aller à la fenêtre. Il a regardé au dehors. Je contemplais son corps léger, en courbes fluides. Il était fin sans être musclé. Il n'avait quasiment pas de fesses. Ses mouvements étaient légèrement maniérés, comme quand il déplia délicatement le papier d'un bonbon et mit la sucrerie à sa bouche. A la fenêtre, il me fit penser à Lucien, à cet âge où je savais la finesse de son corps même si je ne l'avais pas connu intimement.
Dans notre étreinte, il était maintenant au dessus de moi. Il voulait jouir sur moi. L'idée me plaisait, j'avais envie de le voir venir. Son sexe était de ceux dont la traction inférieure du prépuce sensibilise le frein. Il grimaça une fois. Je laissais faire alors sa main. Avec mes doigts je m'occupais de ses tétons qu'il avait en boutons minuscules dans une toison finement bouclée. Son visage s'approchait régulièrement de moi et ses lèvres venaient se poser sur les miennes. C'était un plaisir de sentir son souffle et de voir de si près ses traits réguliers à peine troublés par la montée du désir. Sa semence s'est répandue sur mon ventre. Je l'avais à peine vue s'échapper tout à plonger mon regard dans le sien mais j'en sentais la chaleur.
Il était allé à la salle de bains et revint avec du papier toilette qu'il posa sur ma peau pour que je puisse m'essuyer. Puis il revint s'allonger. On se serra l'un contre l'autre. Il constata que je n'avais pas joui. J'avais le temps. C'est venu plus tard, il était toujours au dessus de moi et rendait la pareille à mes bouts de seins pendant que je me masturbais. Toujours attentionné, il voulut savoir comment j'avais trouvé ma jouissance.
Plus tard, il me dit qu'il ne savait pas s'il allait pouvoir dormir là. Il n'avait pas l'habitude. Je lui ai dit qu'il verrait bien. C'est là qu'il est allé à la fenêtre puis s'est recouché.
Nous nous sommes assoupis côte à côte, mon bras passant sur lui. Je me suis réveillé plusieurs fois dans la nuit, comme toujours avec un homme, je crois qu'il dormait. En tous cas, c'est ce qu'il m'a dit au matin.
J'ai veillé à ce qu'il puisse partir à l'heure en le réveillant tout doucement par des câlins.
Il s'est douché. Puis je l'ai regardé s'habiller devant la glace. Il a remis ses cheveux en place de ses mains, avec un peu de mal sur une mèche rebelle à l'arrière de sa tête.
Nous avons à peine parlé.
Quand il fut prêt il a voulu savoir si le réceptionniste risquait de lui dire quelque chose. Puis il s'est penché vers moi, encore allongé sur le lit. Il a caressé mon visage et a déposé un baiser sur mes lèvres.
Il est partir comme ça sans se retourner.
Je suis resté un instant rêveur avant de me préparer à mon tour.


suite...

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