mardi 8 novembre 2016

JFC et moi

Décidément un souvenir en réveille un autre. Je me suis trouvé un jour à quelques mètres du mort-vivant des se-disant les Républicains. Un décor provincial, un grand espace de restauration et de jeu qui constitue la seule attraction nocturne de masse d'une préfecture rurale. On y afflue de loin et on finit parfois à potron-minet contre l'un des platanes du secteur ou dans quelque fossé.
Je le revois debout accompagné d'une belle femme — belle mais pas spécialement jolie — avec son visage de caneton prétentieux. Le patron l'accueillait, il attendait quelqu'un, on allait les placer. Il repartirait plus tard certainement sans savoir combien coûte un repas dans la France profonde, vin et service compris.
Rien de plus. Cette fois c'est fini, je n'ai jamais croisé de près ou de loin les trois autres prétendants de la primaire de la droite et du centre, et de la gauche et des extrêmes qui feront aussi le déplacement. J'ai hésité au tout début, dans l'un de ces moments d'abattement qui peut prendre face à ses illusions perdues. Mais non, ce n'est pas mon affaire. Ce n'est même pas la question des deux euros et des valeurs. Je n'écoute même pas ces débats minables qui préparent une potion de libéralisme dépassé, cette doctrine qui ne marche pas parce qu'on n'est jamais allé assez loin, les comptes-rendus de presse me suffisent amplement.



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