samedi 28 octobre 2017

Libertat !

Depuis hier, je tremble pour la Catalunya et pour la libertat de mes amis d'outre-Pyrénées, que dire de plus ?

lundi 23 octobre 2017

Je signe donc je suis

Signe "oui", "non", "peut-être". Ce sont les 3 valeurs que prend ce critère dans les logiciels de généalogie. La signature est une présomption d'écriture et donc de culture. Enfin, d'une certaine culture. Le généalogiste est souvent fier de trouver la signature d'un ancêtre. Tto se souvient de la première fois qu'il a choisi sa signature, des souvenirs ont refait surface...

mercredi 18 octobre 2017

Balayons dans les cours et dans les jardins

Il faut que les actrices acceptent enfin de se libérer du poids immense du harcèlement à l'occasion de l'affaire Weinstein pour que cette honte millénaire fasse surface d'une manière inattendue. On aurait pu bien disserter longuement sur la féminisation de substantifs conçus pour les hommes ou sur l'écriture inclusive, au lieu de regarder la réalité de nos cours et de nos jardins intimes.

samedi 14 octobre 2017

Ce mec qui baisait mes copines

Depardieu se répand partout à l'occasion de la sortie des bandes oubliées de Lily passion. J'ai lu des bribes. Évidemment, l'Obs publie une interview. L'Obs aime autant Depardieu que Deneuve.
Je n'aime pas Depardieu. Longtemps, je n'ai pas été sûr de la cause. Je le trouvais trop théâtral. J'ai commencé à la penser avec le dernier métro.  Auparavant, je l'avais vu dans Barocco, de Téchiné, avec Adjani, dont je ne me souviens de rien, si ce n'est de sa lenteur, même après avoir relu le synopsis, et bien sûr, mais plus tard, dans les valseuses, où Patrick Dewaere m'avait particulièrement touché. Mon meilleur souvenir de Depardieu reste 7 morts sur ordonnance. Le pire, le choix des armes, d'Alain Corneau, que je n'ai pas vraiment vu même si j'étais dans la salle. L'affiche titrait Yves Montant Gérard Depardieu Catherine Deneuve. Les copains s'amusait à réordonner le casting en Depardieu Montant Deneuve. L'idée m'en était insupportable...

dimanche 8 octobre 2017

Glanes #27 humeur grenouil.le

Le nombre de gars croisés cette fin d'après-midi qui rentraient chez eux avec une baguette. Il ou elle lui avait-il dit "chéri tu prendras le pain ?" ou bien c'était lui "chéri.e je prendrai le pain !" (note mon écriture inclusive, il faudra t'y faire mon Académie chérie) ou encore il était tout seul et il partagerait sa soirée avec sa baguette éventuellement tartinée d'un joli amant (la soirée).

samedi 7 octobre 2017

J'ai coché Milan

Milan, j'en parle depuis plus de trois ans, c'était devenu une quête réciproque quasiment épique tant les embûches s’étaient mises en travers de nos agendas. Une fenêtre s'était ouverte à la fin de l'hiver. Nous en profitâmes.

mardi 3 octobre 2017

10 petites choses qu'il te faudrait savoir si tu devais vivre avec moi (1)

La vie à deux ou plus peut être merveilleuse. Il faut savoir ne pas la gâcher par des petites choses désagréables du quotidien. Nous avons tous des attachements particuliers à des savoir-faire  qui obéissent à un pragmatisme essentiel ou des procédures qui ne doivent qu'à l'évidence de la logique. Or il semble que ces formules de vie relèvent d'une arithmétique très personnelle alors qu'on croit souvent qu'elles découlent naturellement du premier, quand ce n'est pas du second, principe de la thermodynamique.

dimanche 1 octobre 2017

Viu Catalunya ! L'agonie des états-nations

Photo Pau Barrena. AFP
Je n'ai pas grand chose à ajouter au billet de Celeos sur son soutien à la Catalogne. J'ai lu aussi avec intérêt l'article de François Reynaert dans l'Obs - d'où vient le nationalisme catalan ? - sur ce qui fonde et soutient historiquement la revendication catalane. On y trouve des faits historiques objectifs mais aussi une geste reconstruite à différents temps de cette histoire que d'aucuns pourraient trouver subjective car relevant de perceptions et de représentations sur le pouvoir madrilène. Le droit des Catalans à disposer d'eux-mêmes est donc discuté au motif du droit d'une Espagne globale plus légitime. Mais d'une part il est un fait avéré - même si l'on peine à le reconnaitre - que les pouvoirs centralisateurs sont la source même de ce qu'il est habituellement considéré des régionalismes excessifs, et d'autre part quelle est donc cette idée qui fait qu'on devrait se résoudre nécessairement à être français ou espagnol parce qu'un territoire a été annexé en telle année, parce qu'il n'a jamais été considéré comme indépendant à l'époque d'un empereur à la barbe fleurie ou encore parce que tel traité entre rois et reines en a décidé ainsi.